Acceptabilité

L’acceptabilité

La contrainte  est l’effort par unité de temps pour répondre à une injonction . Avec une définition relative et non pas absolue :  par exemple courir  à 80 % de sa capacité pendant une heure.

La contrainte peut porter sur tous les acteurs (entreprises, ménages, …). Un effort financier finit aussi par être une contrainte.

Il est facile d’imaginer que les contraintes augmentent avec le taux de réduction des émissions que l’on doit atteindre. On peut faire l’hypothése que les contraintes et le taux de réduction sont proportionnels.

Si ainsi, la contrainte pourrait être collectivement estimée, il n’en va pas de même pour l’acceptabilité de la contrainte qui tient compte aussi du ressenti individuel : on peut prendre plaisir à courir …

 

Pour accepter il faut comprendre. Si on ne comprend pas (bien) le problème, quelle chance a-t-on d’accepter une solution à un probléme qui pour nous n’existe pas vraiement. L’effort de pédagogie restant à faire est encore immense.

Pour accepter il faut que la contrainte paraisse légitime. On peut distinguer une légitimité physique et une légitimité démocratique. Le fait que le GIEC travaille à un consensus scientifique, lui donne cette légitimité physique. Pour la légitimité démocratique, il reste tant à faire. La démocratie ne garantit pas l’atteinte de l’objectif, d’autant que les générations concernées n’ont guère la parole. Mais elle le rend plus acceptable. Que vaut-il mieux baisser ses ambitions et les tenir ou relever ses ambitions et obtenir la révolte ? Pas de bonne réponse.

Pour accepter Il faut que un choix soit permis, au moins collectivement. On peut penser au choix des solutions et à leur pilotage dans le temps. On peut faire l’analogie avec le consentement à l’impôt.

Pour accepter il faut que les contraintes soit équitablement réparties. Dans l’espace et dans le temps.

Maj : Mars 2023