Une question d’évidence

Une question d’évidence

Le but est ici de partager la logique et surtout l’étonnement.

Pour cela il faut  un avertissement préalable :

Beaucoup vont peut-être buter sur telle ou telle assertion (sa formulation ou sa véracité, …)

Cela  vous empêcherait alors  de voir la logique qui opère ici.

N’y a t’il pour vos aucun doute raisonnable que l’assertion puisse être vraie en tout ou partie ?

Admettre ce doute, c’est adopter la stratégie du moindre regret .

D’autant que les solutions, quelle qu’elles soient, prennent du temps à être mise en œuvre.

La disposition d’esprit c’est « Si on devait agir , quelles seraient les solutions de la raison »

le but est de mettre en avant la logique pour mieux s’étonner qu’elle ne soit pas davantage suivie.

Cette prudence dans la présentation n’a pas pour but de ménager , d’éviter de s’affronter aux difficultés, ou plutôt elle vise à préserver notre énergie au moment de  travailler aux solutions.

On peut passer un peu de temps a examiner quelles sont les solutions possibles ou existantes pour une mise en œuvre de respect collective des limites.

On peut les trouver dans les comptabilités des entreprises, des territoires, nationale, de la gestion des communs, …

On peut aussi commencer à s’interroger sur la différences entre les solutions qui ne mettent en œuvre qu’une obligation de moyens et sur celles qui définissent une obligation de résultat.

Pour insister sur la dualité collectif/individuel, on peut faire l’analogie avec la gestion de la performance dans une équipe, par exemple en entreprise.

Suivant la nature des taches et de la performance attendue, il est bien des cas ou on n’envisagerait pas de ne pousser à la performance individuelle dûment chiffrée et challengée :

y a-t-il des commerciaux dans la salle pour témoigner ?

Il y a un autre argument puissant pour un suivi individuel. Je ne ferais ici que l’évoquer vu tous les développements qu’elle nécessite. Dans le cas d’un objectif global comme le réchauffement, pour une obligation de résultat, la question de la répartition de l’effort entre territoires, organisation est très délicate , alors que elle est beaucoup plus évidente ramenée à l’individu. Et c’est alors l’individu qui « demande » les efforts aux organisations (top -> down -> top)

Il n’est pas simple de partager que cette voie des limites individuelles n’est pas ou peu déjà empruntée ou explorée . Et d’ailleurs je n’en suis sur. J’intuite qu’elle a été évoquée à plusieurs reprises mais plus son l’angle de son utilisation que de sa faisabilité à produire des chiffres solides.

Comme on manie déjà beaucoup de concept peu définis et de chiffres dans tous les sens , sur ce sujet là aussi, j’ai facilement la réaction « mais on le fait déjà », d’autant que n’ayant pas encore expliqué la façon de le faire, on peut facilement confondre. Je ferais ultérieurement un comparatif des différentes approches et objectifs.

Je signale que cette idée est explicitement citée comme la quatrième proposition parmi les 35 du manifeste « retour sur terre » de D.Bourg etc. Je ne sais pas encore jusqu’où elle a été développée.

En France, un développement proche est en cours (03/2021)  avec l’initiative compte carbone.

Quand je pose ici la question « pourquoi ne s’impose t-on pas des limites individuelles » , je veux demander « pourquoi n’explore t-on pas cette voie » et non pas « pourquoi cette voie est refusée (par avance) ». Je ne vois pas de formulation qui permette clairement de faire la différence de ce qui est de toute façon mêlé.

Mais une fois la question posée, on peut y revenir par exemple avec « on ne peut critiquer que ce qui est clairement défini » , « Si c’est à la hauteur du problème, doit t-on s’arrêter à la supposée difficulté de la tache », …

Maj : Février 2021