Notre empreinte sur terre
Lorsque on veut solutionner un problème, on commence par l’énoncer.
Ici je considère comme connu le problème, ses effets, ses causes, son ampleur, son urgence …
Si le problème est aujourd’hui reconnu, nous sommes encore loin d’en partager les tenants et les aboutissants.
Je voudrais éviter à ce stade de parler de croître ou décroître.
J’évite de parler chiffres (nécessaires) pour me concentrer sur la philosophie.
L’idée forte c’est que il y a la nécessité de trouver un équilibre.
Et que si nous n’arrivons pas à définir où se situe cet équilibre,
Nous risquons fort de le dépasser. Et de la dépasser toujours plus.
Ce que nous disent les sciences de l’écologie, c’est que les effets ne sont pas linéaires, il y a risque de bascule, d’emballement, … Ce sont les effets de seuil.
Il y a des forces de rappel , mais elles risquent d’être violentes.
Plus que sur l’ampleur des problèmes, j’insisterai sur la question du temps ( l’irréversibilité , l’accélération …) et la question des disparités.
Je mettrai en avant la question morale : comment faire des choix dont nous subirons peu les effets, mais que nos petits-enfants devront assumer.
L’empreinte écologique est une unité de mesure synthétique .
Il n’est pas si évident de comprendre comment elle est vraiment calculée et son calcul peut susciter des débats .
Mais sa portée symbolique est immédiate : elle répond au besoin de savoir ou se situe le point d’équilibre entre nos besoins et les ressources de notre planète.
On ne peut avancer dans le débat (croissance, décroissance …) que si on est équipé d’une définition , d’une méthode d’évaluation, de préférence scientifique …
Que veut dire l’écologie verte, la croissance sobre, …. pour les grenouilles, que nous sommes aussi, qui se réchauffent lentement mais surement?
Maj : Février 2021